Suisse

Des personnes escroquées par Next-Gen en Suisse seront remboursées

25.07.2022 11h03

Des personnes arnaquées par Next-Gen en Suisse seront remboursées

Les victimes ont été appâtées par les promesses de gain importantes.

Photo: KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia

Des Suisses qui se sont fait arnaquer par l'entreprise américaine Next-Gen vont être en partie remboursés. L'autorité américaine de protection des consommateurs (FTC) a informé le Seco que les personnes concernées peuvent réclamer leur dû.

Des millions de personnes dans le monde ont été 'induites en erreur' par des promesses de gain fallacieuses faites par Nex-Gen depuis 2013, écrit lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

En Suisse, un total de 1278 investisseurs sont concernés. Ils se feront indemniser pour un total de 380'000 dollars (360'000 francs environ), pour une somme moyenne de 96 dollars par individu, peut-on voir sur le site de la FTC.

Contactés par écrit par Nex-Gen, ces investisseurs avaient répondu à l'offre qui leur faisait miroiter des gains importants, en échange d'une avance financière modeste. Mais ils n'ont jamais reçu le moindre centime.

Les 1278 personnes touchées en Suisse ont reçu un courriel de la FTC qui les informe de la bonne nouvelle. Elles vont pouvoir être remboursées, partiellement du moins.

A l'amiable

Les versements se feront par PayPal. La date limite pour réclamer le remboursement est le 17 octobre prochain. La procédure est détaillée sur le site www.ftc.gov.

En 2018, la FTC a lancé une procédure judiciaire aux Etats-Unis contre les dirigeants de Next-Gen. L'entreprise a accepté, dans le cadre d'un accord à l'amiable, de payer une importante somme d'argent. Ainsi, près de 25 millions de dollars sont désormais à disposition de la FTC pour rembourser les victimes de l'arnaque, dont celles résidant en Suisse.

La FTC a contacté le Seco dans le cadre du Réseau international de contrôle et de protection des consommateurs (International Consumer Protection and Enforcement Network, ICPEN). Les deux organismes font partie de ce réseau, fort de 70 membres, qui lutte contre les pratiques commerciales déloyales transfrontalières. La coopération à l’échelle mondiale entre les autorités au sein de ce réseau vise à améliorer la protection des consommateurs par-delà les frontières.

/ATS