« Divisé, nous ne pesons plus rien », affirme le président du Centre
Ce sera compliqué de gagner les élections si de tels désaccords se produisent à chaque session, avertit Gerhard Pfister (archives).
Photo: KEYSTONE/PETER SCHNEIDERL'incompréhension règne au sein du Centre après que certains de ses sénateurs aient, contre la volonté du parti, fait couler un contre-projet sur les coûts de la santé. 'Si on est divisé, nos voix s'annulent et nous ne pesons plus rien', commente son président.
'Pour moi c'est incompréhensible que la majorité ait refusé la discussion', affirme Gerhard Pfister samedi dans les titres romands du groupe Tamedia. Il s'exprime une semaine après que quelques sénateurs de ses rangs aient fait pencher la balance en faveur du non sur le contre-projet indirect du gouvernement à l'initiative du PS qui veut limiter à 10% la facture pour les assurés.
Or la hausse des primes maladie est un thème crucial au sein du parti. 'On ne parle pas d'une question annexe, mais d'une thématique qui touche aux valeurs du parti, explique le Zougois, notre base ne comprend pas'.
De tels désaccords internes pourraient, à ses yeux, nuire à l'influence dont le Centre, plus grand groupe au sein du Conseil des Etats, bénéficie. 'Si on est divisé, nos voix s'annulent et nous ne pesons plus rien', prévient M. Pfister, qui dit craindre des 'conséquences électorales'.
/ATS