Suisse

Environ 500 personnes opposées à la guerre rassemblées à Lausanne

03.03.2022 19h57

Environ 500 personnes opposées à la guerre rassemblées à Lausanne

"Stop War" était le slogan le plus présent sur la place St-François jeudi en début de soirée à Lausanne.

Photo: Keystone/EPA KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Quelque 500 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée à Lausanne pour afficher leur opposition à la guerre en Ukraine et leur solidarité avec le peuple ukrainien. L'appel avait été lancé par un comité issu de la société civile et fondé le 1er mars.

La manifestation avait été autorisée par la police et s'est déroulée sous de nombreux drapeaux et ballons jaunes et bleus, couleurs ukrainiennes, à partir de 18h30 sur la place St-François. De nombreuses familles avec des enfants étaient présentes, notamment de la communauté ukrainienne de Lausanne ou environ.

Plusieurs discours se sont succédé devant les marches de l'église, entrecoupés de chants scandés par la foule: 'Non à la guerre', 'Stop War', 'Poutine assassin', 'Solidarité avec l'Ukraine'. Des slogans que l'on retrouvait sur de nombreuses banderoles et pancartes.

'Retrait immédiat'

Dans plusieurs déclarations, les membres du 'Comité de solidarité avec le peuple ukrainien et avec les opposants russes à la guerre' ont exigé le 'retrait immédiat du territoire ukrainien des forces d'agression russes'. Le collectif d'une septantaine de personnes a aussi défendu le droit de résistance - y compris armé - de la population ukrainienne, et espère 'une montée du mouvement populaire contre Poutine en Russie même'.

Il a également demandé l'ouverture des frontières de l'Union européenne et de la Suisse pour tous les réfugiés, l'organisation rapide et efficace de leur accueil, quel que soit leur statut. Il dit vouloir soutenir les actions et prises de position des opposants russes à la guerre.

Le comité revendique également 'la libération sans conditions des quelque 7000 opposants à la guerre emprisonnés à ce jour' en Russie ainsi que le blocage des avoirs liés au régime de Poutine abrités dans des institutions dont le siège est en Suisse. Ce collectif lausannois est soutenu par des associations et des partis politiques, selon un de ses trois cofondateurs Sébastien Abbet.

/ATS