LJS demande l'annulation de l'élection de l'exécutif à Vernier (GE)
Un nouveau recours est déposé contre le second tour de l'élection du Conseil administratif de Vernier (GE). Le mouvement Libertés et justice sociale (LJS) et son candidat malheureux Djawed Sangdel ainsi que deux autres électeurs demandent l'annulation du scrutin (archives).
Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFIUn nouveau recours est déposé contre le second tour de l'élection du Conseil administratif de Vernier (GE). Le mouvement Libertés et justice sociale (LJS) et son candidat malheureux Djawed Sangdel ainsi que deux autres électeurs demandent l'annulation du scrutin du 13 avril.
Le recours a été déposé devant la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice pour violation des droits politiques, a annoncé mardi LJS. Selon le mouvement, la publication, par les médias, d'informations fausses mettant en cause sa probité et celle ses candidats à quelques jours de ce second tour a porté atteinte à la libre formation de l'opinion des électeurs.
Après l'élection du Conseil municipal du 23 mars, qui a permis à LJS de remporter six sièges, la justice a été saisie en raison d'anomalies statistiques. Evoquant des 'trafics de voix' et des 'dénonciations pénales', des articles ont fait un parallèle avec une ancienne affaire qui ne concerne pas le mouvement, selon LJS. Le 14 avril, la Chancellerie a démenti avoir fait une dénonciation pénale.
Candidat discrédité
Pour LJS, la diffusion de ces informations 48 heures avant le vote, sans possibilité d'y répondre ou de les rectifier, a 'gravement discrédité' Djawed Sandgel. 'Il est le seul candidat à avoir perdu plus de 400 voix entre le premier et le second tour', relève le mouvement, tout en précisant que de nombreux votes ont été enregistrés après la publication des articles.
Alors que le Conseil d'Etat n'a pas encore validé l'élection du délibératif, la justice a déjà été saisie concernant celle de l'exécutif. Vaincu au second tour, le MCG Thierry Cerutti avait immédiatement annoncé qu'une dénonciation pénale sera faite. Selon lui, les trois sortants ont fait campagne en utilisant des deniers publics.
/ATS