Les délégués du PEV acceptent l'imposition minimale de l'OCDE
La présidente du PEV et conseillère nationale argovienne Lilian Studer a critiqué les grandes banques qui "manquent de crédibilité et d'intégrité" (archives).
Photo: KEYSTONE/PETER KLAUNZERLe Parti évangélique suisse (PEV) soutient le projet d'imposition minimale de l'OCDE soumis au vote le 18 juin. Lors de son assemblée des délégués samedi à Aarau, il n'a pas manqué non plus de critiquer les grandes banques dans le cadre du rachat de Credit Suisse.
Les délégués ont accepté l'imposition minimale de l'OCDE par 93 voix contre 4 et 4 abstentions, indique le parti dans un communiqué. En novembre déjà, ils avaient dit oui à la nouvelle loi climat, aussi soumise au vote le 18 juin.
Par rapport à la reprise du Credit Suisse par l'UBS, le parti a demandé 'une analyse transparente et implacable des rôles et des responsabilités de toutes les personnes impliquées dans la crise'. Il a aussi fustigé le fait que 'de nombreux responsables des grandes banques, en particulier du Credit Suisse, [aient] cruellement manqué de crédibilité et d'intégrité au cours des dernières années, causant ainsi la perte de confiance galopante de la population et des marchés financiers'.
'Il faut des garde-fous plus stricts ainsi que des directives claires pour l'attribution des bonus', a déclaré la présidente et conseillère nationale Lilian Studer (AG), citée dans le communiqué. Et de demander à l'UBS 'd'examiner sérieusement la possibilité de rendre autonomes les activités helvétiques du Credit Suisse'.
Dans un autre registre, les délégués du PEV ont encore plaidé pour un 'soutien sans bémol à l'Ukraine, même si la Suisse est un Etat neutre'. Il faut utiliser toutes les marges de manoeuvre existantes en matière de politique de neutralité. 'Nous avons toujours pratiqué une neutralité différenciée et non intégrale', a relevé Mme Studer.
/ATS