Suisse

Les familles en marche pour le climat à Lausanne

03.09.2022 16h51

Les familles en marche pour le climat à Lausanne

Le cortège de XR Familles pour le climat samedi à Lausanne était emmené par des enfants.

Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Quelque 2000 manifestants ont défilé samedi pour le climat à l'appel d'un collectif de familles. Emmené par des enfants, le cortège a traversé Lausanne sous le soleil, rappelant au passage aux grandes banques leurs responsabilités en matière de gaz à effet de serre.

Têtes blondes en tête, les manifestants se sont à nouveau montrés 'plus chauds, plus chauds, plus chauds, que le climat' pour leur première grande manifestation post-pandémie. Avec un oeil comme symbole tamponné sur le visage ou les mains, les participants ont adressé le message suivant aux responsables: 'Nous vous regardons'.

'Un, et deux et trois degrés, crime contre l'humanité', ont-ils scandé. ''Je veux bien faire mes devoirs: et le gouvernement?', pouvait-on lire sur des pancartes.

'UBS et Credit suisse émettent plus de gaz à effet de serre que la population suisse réunie', a lancé un orateur à la place St-Francois. Une soixantaine d'enfants se sont couchés sur le bitume, lors d'une minute de silence devant la banque UBS. Un peu plus loin, c'est un lancer de peluches qui s'est déroulé devant le Credit suisse.

'Nous, familles, appelons les responsables et la société à un changement de cap radical de nos modes de vie. Avec nos revendications, nous cherchons à protéger nos enfants et à leur offrir un avenir soutenable', ont fait savoir les organisateurs.

Au nombre de 2000 selon la police, les participants, parmi lesquels beaucoup d'enfants, sont descendus dans la rue à l'appel de XR (Extinction Rebellion) Familles, avec le soutien de près d'une vingtaine d'associations (Grève du Climat Vaud, Grand-parents pour le climat, Greenpeace, Ag!ssons, ...) et de nombreuses personnalités.

Plusieurs d'entre elles ont participé à l'événement, dont un habitué, le prix Nobel de chimie Jacques Dubochet et les médecins militants Valérie D'Acremont et Blaise Genton.

/ATS