Suisse

Programme de la visite de Macron: «Je n'aurai jamais accepté si j'avais été président»

17.11.2023 12h47 Laetitia Guinand

French President Emmanuel Macron, left, and Swiss President Alain Berset, right, speaks during a discussion with start-up representatives, on board the special train, Switzerland, Thursday, 16 November 2023. French President Emanuel Macron and his wife Brigitte is visiting Switzerland for a two day state visit. (KEYSTONE/POOL/Martial Trezzini). French President Emmanuel Macron, left, and Swiss President Alain Berset, right, speaks during a discussion with start-up representatives, on board the special train, Switzerland, Thursday, 16 November 2023. French President Emanuel Macron and his wife Brigitte is visiting Switzerland for a two day state visit. (KEYSTONE/POOL/Martial Trezzini).

Peter Rothenbühler s’indigne du parcours prévu lors de la visite du président français Emmanuel Macron en Suisse. Pour l’ancien rédacteur en chef du Matin, rien n’a de sens dans ce voyage.

Invité dans Le PoinG ce mercredi au côté de Laurent Joffrin notamment pour commenter la visite du chef d’Etat français en Suisse, Peter Rothenbühler juge comme une faute d’avoir fait l’impasse sur la Suisse alémanique. Choisir l’Université de Lausanne et faire l’impasse sur l’EPFL est une autre erreur. Emmanuel Macron «ne s’intéresse pas aux industries de pointe de la Suisse». L’ancien rédacteur en chef du quotidien Le Matin reproche à Alain Berset ministre de la Santé, de ne pas avoir emmené le président français à Bâle, lieu où se développent les vaccins, ni dans le Jura. «Il aurait été avec sa colonne de voitures dans le Jura voir Audemars Piguet, mais tout le monde aurait jubilé.» 

«Macron au CICR, ça aurait été génial»

Pas de geste fort pour la Genève internationale non plus, pourtant mal en point. Plutôt que le CERN où il n’y a pas d’enjeu et qui appartient pour partie à la France, pourquoi ne pas avoir visité à Genève un des grands symboles du multilatéralisme, en particulier le CICR «qui est en peine maintenant avec la Palestine et avec l’Ukraine»? Et Peter Rothenbühler de conclure : « C’est un bien triste voyage.»

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