Rejet de l'appel à Berne dans l'affaire de traite d'êtres humains
La justice bernoise a examiné l'affaire de traite d'êtres humains après un appel de deux parties plaignantes (photo prétexte).
Photo: KEYSTONE/PETER KLAUNZERLa Cour suprême bernoise a rejeté mercredi l'appel de deux ex-épouses dans une affaire de la traite d'êtres humains. Elle a même réduit les peines prononcées en première instance en 2022 à Moutier contre trois prévenus, un père et ses deux fils originaires de Balkans.
En première instance, le Tribunal régional Jura bernois-Seeland avait abandonné les accusations les plus graves comme la traite d'êtres humains ou le viol. Il avait condamné les prévenus à des peines de prison avec sursis. Une peine insuffisante, selon deux parties plaignantes.
'Cette affaire s'est déroulée en huis clos', a déclaré le président de la 2e Chambre pénale Rainier Geiser. Mais la Cour a estimé que déclarations des deux parties plaignantes n'étaient absolument pas crédibles. 'L'image de la femme esclave est mise à mal', a déclaré le président.
La Cour a donc décidé de réduire de 10% la peine de prison prononcée en première instance. Pour le père de famille, elle passe ainsi de 150 à 135 jours de prison avec sursis.
/ATS