2000 manifestants dans les rues pour le 1er mai
Justice sociale, transition écologique, retraites, droit des femmes, voilà les thématiques défendues par les manifestants du 1er mai à Genève. Ils étaient près de 2000 à défiler de la place Lise Girardin à Plainpalais. Un défilé pacifique et des revendications intactes au lendemain de l’élection au Conseil d’Etat.
Le pouvoir d’achat en tête de cortège et en tête de liste des revendications. L’égalité salariale portée par les syndicats, la défense des retraites sur les banderoles du PS, le climat pour les verts, au lendemain de l’élection du Conseil d’Etat, la rue maintient la pression.
Pour Jean Burgermeister assistant de direction chez Unia : «C'est important de rappeler que nous serons présent y compris dans la rue pour faire barrage aux mesures les plus régressives du nouveau Conseil d'Etat».
Le patriarcat sous pression avec en ligne de mire la grève des femmes qui est venue faire une piqûre de rappel. «Il y a encore des écarts significatifs entre les salaires des hommes et des femmes et ceci n'est pas acceptable» précise la socialiste Carole-Anne KAST fraichement élue au Conseil d'Etat.
Egalité, justice sociale, et retraites sont menacées selon les syndicats. Pour Olivier Baud, membre du Cartel Intersyndical : «On veut l'indexation des rentes car l'indexation salariale a été insuffisante et quand on voit les comptes mirifiques de l'Etat, c'est possible».
L’extrême gauche divisée, qui n’est plus au parlement retrouve son terrain de prédilection, la rue. «Au parlement, on ne voit pas tout le monde qui veut faire changer les choses, et la rue c'est vraiment un terrain d'expression qui nous permet de montrer notre puissance collective» indique Téo Frei membres de Solidarités.
Le 1er mai, c’est du muguet pour fêter les conquêtes des travailleurs avec désormais d’autres revendications plus isolées, du militantisme en faveur du climat à la défense des kurdes, un mélange uni qui passera la soirée ensemble à la salle communale de Plainpalais.