Antoine Hubert: «Relâcher les mesures et vivre normalement»

L'entrepreneur romand et acteur majeur du secteur privé de la santé affiche une vision critique de la gestion sanitaire qu'il juge trop «alarmiste».

Il est allé jusqu'à déscolariser son fils depuis l'obligation du port du masque instaurée à l'école, Antoine Hubert est en désaccord total avec les mesures sanitaires en vigueur aujourd'hui sur le territoire Suisse. Il porte un regard critique envers «l'alarmisme» récurrent des autorités et des experts helvétiques qui prédisent toujours un scénario catastrophe qui ne se vérifie jamais, selon lui. À la tête de plusieurs cliniques privées et présent dans 14 cantons suisses, l'entrepreneur explique que sa relation avec le service public varient selon les régions du pays. Concernant la collaboration avec Genève, Antoine Hubert mentionne une «bonne» relation avec les HUG.

«Le Covid n'a fait qu'exarcéber des difficultés déjà existantes»

Sur la gestion hospitalière de la crise, Antoine Hubert est clair: «Certains Hôpitaux Universitaires en Suisse étaient déjà au point de rupture avant la crise du Covid, [...] en particulier en Suisse romande». Pour le patron de certaines cliniques privées genevoises, un autre virus lorgne sur les HUG et le CHUV, celui de l'absentéisme.

«C’est le moment de relâcher les mesures et de commencer à vivre normalement»

Antoine Hubert constate que tous les pays impactés par la pandémie arrivent au même résultat quelle que soit les mesures retenues et la stratégie sanitaire suivie, raison pour laquelle il lâche: «on ne peut pas retenir la marée avec les mains».