Genève

Le Geneva Lux Festival revient du 21 janvier au 6 février

20.01.2022 17h28 Lucie Hainaut

Photo: Rémy Gindroz Photo: Rémy Gindroz

C’est une manifestation appréciée des petits comme des grands : le Geneva Lux Festival, qui revient du 21 janvier au 6 février. Pour cette 8e édition, la Ville de Genève a fait installer 23 œuvres, et propose notamment un parcours autour de la Rade. 

Illuminer la cité, pour réchauffer les cœurs. La Ville de Genève donne le coup d’envoi de l’édition 2022 du Geneva Lux Festival, avec quelques nouveautés: «Cette année, on a souhaité donner un nouvel élan à ce festival: avec un nouveau directeur artistique, et avec 11 nouvelles œuvres sur l’espace public. On a aussi rallongé le festival d’une semaine, parce que c’était un souhait qu’on avait beaucoup entendu des visiteurs l’année passée» explique Marie Barbey-Chappuis, conseillère administrative en Ville de Genève.

Des lumières pour parler de la nature…

La manifestation questionne notre rapport à l’environnement. Une démarche qui peut sembler en contradiction avec un festival d’illuminations… et pourtant: «Au jardin anglais, il y a de la faune et de la flore. Donc a demandé aux artistes de ne pas faire quelque chose de trop lumineux, même si ça paraît un peu bizarre pour un festival de lumières… On a aussi voulu faire quelque chose de subtil, parce qu’on n’est pas dans un show à l’américaine, on n’est pas à Dubaï ou à Las Vegas. C’était important aussi de prévoir des installations qui consomment peu d’énergie» raconte François Moncarey, directeur artistique du festival.

…et des artistes locaux

Un festival qui se veut engagé donc… jusque dans le choix des artistes: «Comme on a de l’agriculture locale, on a voulu faire de la culture locale, parce qu’à Genève, on a plein de talents incroyables» justifie François Moncarey.

Parmi les artistes genevois, il y a le Collectif SPOT (Solar Power On Tour). L’association a créé un lotus grand de quatre mètres de diamètre, composé de miroirs et d’éclairages LED. La sculpture illumine le kiosque du Jardin anglais, et une bande son accompagne le show. Les créateurs ont voulu faire de l’œuvre un symbole de la transition énergétique: «Le Lotus est composé de batteries recyclées, ça c’est la première étape. Dans une deuxième étape, il sera constitué de cellules photovoltaïques qui permettront de stocker l’énergie la journée pour la restituer dans un show le soir» commente Jennifer Herger, membre du collectif.

Pour les deux semaines de manifestation, la Ville a déboursé un total de 800'000 francs.