Des PME menacées de ne plus toucher d'aides

Beaucoup de structures subissent une double peine. Certificats 2G et absence d’aides financières. Les établissements qui ont maintenu une activité se sentent punis alors que les mesures leur ont fait perdre de la clientèle et menacent leur existence.

Les fitness en colère. Une mesure en consultation à Berne pour les soutiens financiers en lien avec la pandémie propose de n’indemniser cette année que les établissements qui ont déjà eu recours aux RHT ou qui reçoivent déjà des indemnités pour perte de gain. Entre les mesures barrières et la perte de clientèle, certains préfèrent ne rien demander.

Débrouillez vous.

Berne a pour objectif que les entreprises touchées par les restrictions sanitaires «s’adaptent par leurs propres moyens » à la pandémie. Par exemple en procédant à des restructurations ou en abandonnant des investissements non indispensables, ou encore en diminuant leurs charges d’exploitation. Impossible pour beaucoup de petites structures noyées dans les démarches administratives.

Des établissements qui ont choisi de rester ouvert et qui subissent une deuxième lame.

Surtout si les restrictions sont levées, comme les cinémas qui ne recevront plus les aides dédiées à la culture en cas de suppression des restrictions sanitaires. Des PME en danger qui réclament de pouvoir travailler sans restriction mais qui demandent aussi des aides pour colmater les brèches de deux années de pandémie avec des pertes de gains et des prêts à rembourser.

Des béquilles essentielles pour beaucoup même en cas de reprise sans contrainte pour éviter la perte d’équilibre et la faillite.