Genève

Maltraitances au foyer de Mancy: qui savait?

30.01.2022 20h43 Rédaction

GAC Mancy

Qui savait? La pression monte autour de la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta accusée de négligence dans ce dossier par plusieurs députés. Le débat est à revoir dans son intégralité dans Le Grand Genève à Chaud

Dans une enquête conjointe parue vendredi, Le Temps associé à Heidi.news ont révélé notamment l’existence de violences physiques et psychiques au sein du foyer de Mancy pratiquées par le personnel de l’institution sur les pensionnaires de l’établissement atteints d’autisme.

«Une affaire aussi grave que celle d’Adeline»

Lydia Schneider Hausser, présidente du PS Genevois, reconnait le dysfonctionnement grave qui s’est produit, mais appelle à ne pas généraliser sur les violences dans le domaine de l'éducation spécialisée: «il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier», déclare-t-elle. De son côté, Bertrand Reich, président du PLR Genevois, s’interroge sur les responsabilités de la conseillère d’Etat en charge du DIP Anne Emery-Torracinta : «C’est son rôle de s’assurer que les choses soient encadrées». Quant à la solution pour régler l'affaire, son avis est limpide:

«La question sera réglée l’année prochaine quand Anne Emery-Torracinta ne sera plus conseillère d’Etat»

Une enquête parlementaire en guise de solution?

La suite de l’affaire devra permettre de définir les raisons de ce dysfonctionnement. Selon l’avis des invités en plateau ce soir, une enquête parlementaire pourrait intervenir, mais certains estiment qu’il ne s'agit pas de la solution la plus efficace en raison de ses coûts et de la durée conséquente de sa mise en marche.