Smood: «Tous les employeurs restent tenus au respect des normes légales»

Une nouvelle réunion s’est tenue pour tenter de résoudre le conflit social entre la société et ses livreurs. La conseillère d’État en charge de l’emploi et de l’économie, Fabienne Fischer, réagit en primeur sur Léman Bleu.

«Je crois qu’il est trop tôt pour parler d’échec», lance Fabienne Fischer qui se dit «très touchée par les conditions de travail des livreurs de Smood.» Ces derniers se battent depuis plusieurs mois pour faire reconnaître leurs revendications. Aujourd’hui, autour de la table, les syndicats ainsi que Simple Pay étaient présents, Smood n’était pas présent. Fabienne Fischer annonce qu’à l’issue de cet échange, elle a planifié une réunion pour la semaine prochaine. «Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Il faudra identifier ce qui relève du cadre légal et que les employeurs vont devoir appliquer, ainsi que les espaces de négociations sur d’autres sujets.»

La conseillère d’État reconnaît que ces négociations «n’aboutiront pas forcément sur la signature d’une convention collective de travail». Elle souhaite toutefois que Smood et Simple Pay respectent le droit du travail et en particulier le salaire minimum genevois.