Les roses, toujours grandes favorites pour la Saint-Valentin
Hier, c’était la Saint-Valentin. Pour la fête des amoureux, une tradition: offrir un bouquet de roses à sa bien-aimée. Et en plein mois de février, ces fleurs sont importées d’Amérique du Sud, d’Afrique de l’Est ou, au plus proche, des Pays-Bas. Alors que les questions environnementales sont de plus en plus présentes dans le débat public, les couples changent-ils leurs habitudes pour célébrer l’amour? Nous avons posé la question à quelques fleuristes genevois.
«Changer les cœurs avec des bouquets de fleur»: le refrain est bien connu. Et pour la Saint-Valentin, une en particulier se démarque dans le choix des amoureux: la rose rouge, qui reste la star incontestée de cette fête. Mais les fleuristes constatent tout de même des changements chez leurs clients : «Ils s’intéressent beaucoup plus aux provenances des roses maintenant, savoir d’où elles viennent, leur nom, leur variété… Il y a un intérêt supplémentaire» explique Aurélie Zeqiri, propriétaire de la boutique Fleuriste de la Halle.
Des fleurs locales et de saison pour dire je t’aime
Quand il s’agit de déclarer sa flamme, les amoureux semblent oublier les bonnes résolutions et l’écologie, même si des petites modifications de comportement apparaissent: «Une évolution minime, on va dire, on n’a pas eu beaucoup de demandes pour savoir si des fleurs sont locales» explique Jennifer Mouchet, responsable de la boutique Pearl Fleuriste. De son côté, Denis Saez, propriétaire de la boutique de fleurs Mon Parnasse, tempère: «C’est vrai que cette année on voit de nouvelles demandes comme de la fleur plus locale, et on a des choix un peu différent, c’est certainement lié à une prise de conscience écologique». Et pour les prétendants qui veulent faire rimer environnement avec passionnément: il reste les fleurs de saison comme les tulipes ou les anémones.