Genève

Fin du masque: Genève respire à nouveau

17.02.2022 18h00 Gilles Miélot et Delphine Palma

masques

La fin de l’obligation du port du masque dans les lieux clos dès aujourd’hui a été diversement suivi. Une nouvelle habitude à prendre après des mois sans voir les visages. Les réticences sont encore tenaces. 

Bas les masques : la décision est si soudaine que les commerçants n’ont pas eu le temps d’enlever les affiches sur les devantures. Les injonctions sur la place du Marché à Carouge sont aussi toujours en place. À l’entrée des supermarchés, beaucoup ne mettent plus le masque, mais d’autres ont gardé le réflexe. 'C'est à chaque personne de continuer à faire attention nous dit cette dame d'un certain âge qui sort non masquée d'un magasin alimentaire. S'il y a beaucoup de monde, je remets le masque.'

'Ça change la vie'

Chez les commerçants, il y a encore un peu de réticence. Comme chez ce boucher carougeois : 'J'ai un peu des doutes souffle-t-il. Hier, on était des pestiférés, aujourd'hui, on est tous sans masque. C'est une sensation un peu étrange.'

Plus de masques et plus de contrôle du pass pour les restaurateurs qui accueillent ces mesures avec satisfaction.
'ça change la vie lâche Pierre-Alain Brodard du Café du Marché. 'Au moins, on arrive à entendre les gens et puis on voit leur sourire. Et ça fait vraiment du bien. Plus de masques et plus de pass, donc c'est aussi plus fluide.'

'Ne pas brusquer les choses'

Une liberté qui n’est pas encore totale. L’association coiffure suisse a recommandé à ses membres de conserver le masque. Alors dans ce salon, les coiffeuses continuent à faire avec, les clients aussi :  'Moi, je trouve qu'il ne faut rien brusquer et le porter selon les circonstances glisse cette cliente agée. Reste à oublier le masque même si le faire sans crainte prendra encore un peu de temps pour certains. Il est toujours obligatoire dans les transports publics et les centres de soins jusqu’à fin mars.