Les autorités sanitaires se mettent en veille
Le dernier point de presse sanitaire avant longtemps. Le 75ème rendez-vous hebdomadaire de la direction de la santé à Genève se met en mode pause, mais reste en veille face à un virus qui continue de circuler.
5 personnes encore aux soins intensifs aux HUG, près de 500 cas positifs chaque jour, deux ans après le premier cas à Genève, la tendance est clairement à la détente du côté des autorités sanitaires. Les centres de tests et de vaccinations vont drastiquement réduire leurs activités d’ici fin mars, mais une cellule de veille permettra de réagir en cas d’une nouvelle flambée attendue principalement cet automne.
Dès ce week-end, les cliniques ne seront plus réquisitionnées, et les opérations vont pouvoir reprendre à l’hôpital. Il est toujours possible de se faire vacciner ne serait-ce que pour valider le pass-sanitaire qui reste demandé dans plusieurs pays.
Se faire tester reste gratuit pour les personnes symptomatiques et les personnes cas contact. Le masque encore obligatoire dans les transports publics devrait disparaitre totalement d’ici fin mars, libre à chacun de continuer à appliquer les gestes barrières.
Un bilan sur ces deux années de pandémie sera fait dès avril, une sorte d’audit externe avec l’aide des 700 collaborateurs qui ont été engagés tout au long de la crise pour gonfler une cellule qui emploie habituellement 40 personnes.