Genève

Menace nucléaire: les sous-sols genevois prêts à toute éventualité

02.03.2022 16h55 Arnaud Urfer

menace nucleaire

En marge du conflit russo-ukrainien et de la menace nucléaire existante, la protection civile genevoise a déjà anticipé une possible attaque.

L’intervention russe en territoire ukrainien et la possibilité d’utiliser son arme nucléaire pourrait avoir des conséquences graves sur la sécurité en Europe et plus particulièrement en Suisse. La question de la sureté se pose donc en cas de nuage nucléaire. A Genève, la protection civile a déjà mis tout en œuvre.

«À Genève, on a plus de 12'100 abris»

Même si la Suisse regarde encore de loin le conflit russo-ukrainien, à l’Office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires, le commandant Nicola Squillaci reste prêt à toute éventualité.

Plusieurs catégories d’abris anti-nucléaire.  

Sur les plus de 12'100 abris à Genève, la grande majorité ne sont autres que des abris privés tels que des caves ou des abris anti-atomiques. Une centaine d'abris figurent en deux autres catégories: d'un côté, les constructions protégées réservées aux troupes militaires et civiles comme des postes de commandements ou des centres sanitaires. De L'autre côté, les abris publics tel que le parking de la gare Cornavin, qui appartiennent à la collectivité et permettent de recevoir une quantité importante de personnes. 

La construction d'abris à nouveau à flot

Des constructions démarrées dans les années 50 au début de la Guerre Froide. Et à la fin de ce conflit, La Suisse elle, a opté pour une édification en continu. Redevenu obligatoire depuis 2021 selon la loi fédérale. A Genève, environ 3'000 locaux sous terrain sont construits chaque année. Si un jour les sirènes devaient retentir, le commandant de la protection civile genevoise conseille à toute la population à «écouter attentivement la radio et se fier aux messages des autorités».