«Nous devons gérer à Genève notre propre mâchefer»

Le projet d’une décharge de Mâchefer fait polémique dans la commune de Satigny. Le conseiller d’État Antonio Hodgers répond aux inquiétudes des habitants et défend le projet.

Satigny ne veut pas des mâchefers du canton. Ce lundi, un premier acte fort de résistance s’est joué. Les ingénieurs du canton, chargés de sonder les sols de la commune, ont été chassés de la commune. «Ce ne sont pas des déchets toxiques, répond Antonio Hodgers. Le mâchefer, c’est la litière pour chat, la porcelaine, c’est tout ce qui est dans nos poubelles noires et que l’on n’arrive pas à brûler. Il faut le stocker. Pendant des années, nous avons exporté nos mâchefers. Mais nos voisins ne veulent plus prendre nos mâchefers.» Pour rappel, le mâchefer ne peut pas être utilisé en matériel de chantier en Suisse.

«Nous devons trouve un site de stockage»

La solution serait donc d’enfouir. «Satigny est un des trois sites que nous sondons sur le canton. Nous devons gérer à Genève notre propre mâchefer et cela implique de trouver un site.» Antonio Hodgers rappelle également que le canton a fait une campagne pour réduire le nombre de mâchefer.»