Le Léman Express souffre encore du Covid
leman express
Le Léman Express peine encore à sortir de la crise. Alors que les restrictions sanitaires sont tombées en Suisse, elles subsistent encore en partie en France et ont des conséquences sur le bon fonctionnement du RER transfrontalier. Retards, suppressions, le Covid pèse encore lourdement sur l’efficience de ce mode de transport de plus en plus prisé.
C’était lundi dernier sur la ligne 1 du LEX, la plus fréquentée. En pleine heure de pointe, une rame tombe en panne et roule au ralenti à la sortie d’Annemasse. Les passagers doivent descendre aux Eaux-Vives. Une péripétie qui s’ajoute aux multiples couacs observés depuis le début de l’année, avec une constante début mars, des rames courtes aux heures de pointe plusieurs jours consécutifs, des passagers agglutinés et d’autres qui restent à quai.
Les perturbations sont liées à un retard dans la maintenance des trains à cause du personnel malade du Covid selon Mathieu Fleury le directeur général de Lémanis.
Le Léman Express victime de son succès.
L’affluence est constante, la fin du télétravail a rappelé aux usagers que le LEX n’est pas un train grande ligne mais un métro, rempli aux heures de pointe comme dans toutes les métropoles et qu'il ne peut pas offrir des places assises à tout le monde.
Un confort de voyage offert par la pandémie, qui est toujours responsable de la plupart de ces perturbations. Si le planning du personnel roulant est retourné à la normale, la maintenance à Annemasse a accumulé les retards.
La direction de Lémanis assure que ces dysfonctionnements sont en passe d’être réglés.
Un discours récurrent qui n’altère pas trop la patience des habitués dont beaucoup s’accordent à dire que malgré les incidents, ils ne reprendront pas leur voiture. Avec le prix des carburants en hausse continuelle, la fréquentation du Léman Express pourrait bien encore augmenter ces prochaines semaines, et rapprocher encore plus les usagers, mais pas avec la convivialité espérée.