Quentin Mouron, l'amour poétique

L'écrivain sort cette semaine «Pourquoi je suis communiste», son premier recueil de poèmes. Il est notre invité.

«Peut-être que la vie manque de poésie, glisse Quentin Mouron. On entend beaucoup de choses mièvres par poésie. Or, je pense que ce qu’il y a de poétique, c’est l’essentiel. Je pense que pour saisir les rapports poétiques, l’émotion, il faut une certaine disposition. Et le travail, la routine, pèse contre la poésie. La retrouver, c’est retrouver la liberté.»

«C’est l’amour qui a nourri ce livre»

«Pourquoi je suis communiste» est teinté d’amour, de corps, souvent dénudés, de chair, d’alcool, de désillusions, d’échecs. «C’est l’amour qui a nourri ce livre. Tous les états, je les ai traversés.» Le recueil ne mène pas à expliquer pourquoi l’auteur est devenu communiste: «Je laisse le soin aux lecteurs d’y répondre.»   Pourtant, tout est lié à l’amour: «Quand on est amoureux, on redéfinit les frontières du monde. Penser le communisme (…) c’est repenser le monde à neuf.» «Pourquoi je suis communiste» est à retourner aux éditions Olivier Morattel