Priscille Alber, pour que Voix de fête sonne juste
Le festival Voix de fête se termine ce dimanche. À la tête de l'organisation, Guillaume Noyé et Priscille Alber. Cette dernière est engagée depuis treize ans dans le festival. Reportage avec elle dans les coulisses des événements.
Pour suivre Priscille Alber à Voix de Fête, mieux vaut être sportif… et attentif. Elle passe et repasse, disparaît, interpelle, téléphone, règle les soucis, prend la parole pour des discours. Une journée à mille à l'heure, et des kilomètres avalés. «Douze en moyenne par jour, on n'a pas l'habitude !» précise-t'elle. Ce samedi, la co-directrice et programmatrice du festival coordonne les rencontres entre artistes et professionnels à Catalyse, une école de chant.
Malgré la grosse organisation, et les divers impératifs, elle prend le temps de saluer et discuter avec tout le monde. «Il faut être sociable ! Enfin peut-être que certains ne le sont pas, mais moi j'aime les gens. Et puis aujourd'hui c'est important, les artistes doivent se présenter à des professionnels de la musique internationaux, il faut les rassurer».
13 ans d'aventure
Un concert se lance. Juste le temps pour Pricille de voir deux chansons, que le téléphone sonne déjà: «Ce n'est clairement pas pendant le festival que nous pouvons prendre le temps d'aller voir les artistes. On regarde plutôt l'ambiance, voir si les gens se sentent bien. C'est différent des moments où l'on va dans d'autres festivals pour repérer des artistes» explique-t'elle.
Mais c’est ce qui lui plaît, le terrain, à Priscille Alber. Elle a commencé avec Voix de Fête il y a treize ans comme responsable billetterie. Depuis 2015, elle est à la tête du festival: «Au delà de la programmation, il y a tout un aspect de gestion au quotidien. Régler des soucis, des concerts qui s'annulent, des problèmes techniques: ces défis là, c'est aussi ce qui me plaît !». Ce samedi, elle peut compter sur un soutien, son papa, Denis: «Je suis très fière d'elle et ce de ce qu'elle accomplit avec les équipes.»
Une à cinq heures de sommeil
À 17h à Catalyse, Priscille lance le speed-meeting entre artistes et professionnels internationaux. Elle ne perd rien de sa bonne humeur, malgré la voix cassée par la fatigue. «Entre une heure et cinq heures de sommeil par nuit, pas plus !» rappelle-t'elle. Les rendez-vous musicaux se lancent sans accroc. La journée durera encore au moins douze heures, avant le dernier jour du festival.