Genève

Anne Emery-Torracinta: «Il ne faut pas rater l’intégration»

24.03.2022 19h54 Rédaction

aet ukraine

La conseillère d’État nous donne des détails sur le plan d’accueil prévu dans les écoles genevoises.

«Ça se passe plutôt bien», explique Anne Emery-Torracinta au sujet de l’intégration des jeunes ukrainiens dans les écoles du canton. «Chez les tout-petits, ils ne sont pas en classe d’accueil. De la 4e à la fin de la primaire, ils sont placés à mi-temps en classe d’accueil et enfin, au cycle et au secondaire 2, les jeunes sont placés à 100% en classe d’accueil, avant qu’ils puissent basculer dans le système scolaire régulier.»

Des instituteurs appelés en renfort

Reste une grande inconnue: le nombre d’élèves. «Nous sommes en train de chercher des locaux. Pour l’instant, ça joue, mais nous allons devoir ouvrir des classes d’accueil. C’est un vrai défi logistique», déclare-t-elle, en précisant que des professeurs retraités vont être appelés en renfort. Des enseignants ukrainiens pourraient être contactés également. «On a l’habitude à Genève, c’est surtout la quantité qui nous inquiète. Mais il n’est pas question de faire gonfler les places avec les moyens actuels.»

La question du retour à terme des réfugiés se pose également. «Les cantons sont unanimes, nous devons à tout prix intégrer ces personnes. La guerre dure, il y a des destructions importantes, il ne faut pas rater l’intégration.»