Anne Emery-Torracinta: «Il ne faut pas rater l’intégration»
La conseillère d’État nous donne des détails sur le plan d’accueil prévu dans les écoles genevoises.
«Ça se passe plutôt bien», explique Anne Emery-Torracinta au sujet de l’intégration des jeunes ukrainiens dans les écoles du canton. «Chez les tout-petits, ils ne sont pas en classe d’accueil. De la 4e à la fin de la primaire, ils sont placés à mi-temps en classe d’accueil et enfin, au cycle et au secondaire 2, les jeunes sont placés à 100% en classe d’accueil, avant qu’ils puissent basculer dans le système scolaire régulier.»
Des instituteurs appelés en renfort
Reste une grande inconnue: le nombre d’élèves. «Nous sommes en train de chercher des locaux. Pour l’instant, ça joue, mais nous allons devoir ouvrir des classes d’accueil. C’est un vrai défi logistique», déclare-t-elle, en précisant que des professeurs retraités vont être appelés en renfort. Des enseignants ukrainiens pourraient être contactés également. «On a l’habitude à Genève, c’est surtout la quantité qui nous inquiète. Mais il n’est pas question de faire gonfler les places avec les moyens actuels.»
La question du retour à terme des réfugiés se pose également. «Les cantons sont unanimes, nous devons à tout prix intégrer ces personnes. La guerre dure, il y a des destructions importantes, il ne faut pas rater l’intégration.»