Nuit blanche au Grand Théâtre

Le Grand Théâtre proposait vendredi soir une expérience inédite au public : passer une nuit blanche dans ses murs.  

Une manière de démystifier l’Opéra

De la musique lyrique dans le hall du Grand théâtre devant une centaine de privilégiés. L'idée est une inspiration de la "plage", concept bien connu dans le monde des arts lyriques. «Une nuit blanche au Grand Théâtre, c’est une manière de démystifier l’Opéra», explique la dramaturge du Grand Théâtre Clara Pons. 

Une nuit blanche en musique 

La soirée et une partie de la nuit a été animée en musique. Dès 21h30, chanteurs et musiciens ont joué aux quatre coins du Grand Théâtre. Il n’y avait pas une scène mais plusieurs. Une bonne manière de découvrir ce magnifique écrin de l'art lyrique. Dès 23h, le pianiste Stéphane Ginsburgh a joué dans le majestueux Grand foyer. A 1 heure du matin, des films muets ont été projetés sur la toile de la grande scène.  

Pas de smoking, tenue décontractée

Hugo et sa co-locatrice viennent spécialement du Valais pour assister l’évènement. «Nous on aime bien le camping alors on a été séduit à l’idée de le faire ici en Ville», raconte le jeune trentenaire. Ce soir pas de smoking exigé mais plutôt tenue décontractée. Chacun s’est installé où bon lui a semblé. Dans les vestiaires, la grande salle, le majestueux grand foyer: le public avait l’embarras du choix. Reste que les loges ont été les lieux les plus prisés pour passer la nuit.   

Petit déjeuner en musique pour boucler la nuit 

La nuit blanche pour les plus courageux s’est achevée au petit matin, toujours en musique accompagnée d’un café croissant bienvenu après une nuit plutôt courte. Chacun rentre chez soi, un peu fatigué mais de la musique et des images plein la tête.