Genève

Massacre à Boutcha, le difficile travail d'enquête des ONG

05.04.2022 17h52 Gilles MIELOT

redac

Les images de Boutcha, cette ville ukrainienne où ont été découverts des dizaines de cadavres après le retrait de troupes russes, «pointent vers des civils ciblés délibérément», selon une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme. Des images qui ont horrifié le monde entier. La Russie de son côté dément être responsable et dénonce une mise en scène. Un difficile travail d’enquête commence sur le terrain, mené par plusieurs ONG genevoises notamment.

Des images qui ont fait le tour du monde, des centaines de cadavres qui jonchent les rues, des fosses communes et des corps non identifiés. Témoignages d’habitants recueillis par les journalistes internationaux sur place, la guerre de l’image et la guerre de la communication. La Russie, accusée de crimes de guerre et de génocide, dénonce une mise en scène.

Des accusations répétées.

Après le bombardement d’un hôpital ukrainien, Moscou avait déjà accusé une femme enceinte en état de choc d’être en réalité une actrice. Les enquêtes internationales sont lancées, et les ONG sur le terrain démarrent un difficile travail d’enquête.

Recouper les informations et trier les fake news.

Etablir les faits, récolter des preuves irréfutables pour ensuite espérer une suite judiciaire, le chemin sera long.

Une manipulation puis un massacre perpétré par le régiment ultranationaliste ukrainien Azov, la Russie multiplie les explications et annonce qu’elle présentera des preuves aux Nations-Unies. Les ONG sur place vont avoir un travail colossal.