Genève

Avec Anne-Sophie Villard, le mariage est local et sur-mesure

02.05.2022 17h04 Céline Argento

robes

Après deux ans compliqués, les mariages reprennent. Et pièces maitresses de ces événements, les robes de mariées. La Genevoise Anne-Sophie Villard s’est lancée il y a peu dans la création de prêt-à-porter mais surtout de robes sur-mesures. Une belle réalisation pour cette passionnée, intéressée depuis toujours par ces belles pièces blanches. 

Ce lundi, nous retrouvons Anne-Sophie Villard dans son atelier route de Frontenex. Sur elle, les vêtements qu'elle créé au quotidien depuis cinq ans. Mais c'est sa collection de robes blanches qui nous intéresse surtout. Elle a lancé son projet de robes de mariées il y a peu, sur proposition de certaines clientes, mais aussi du fait du Covid: «Certaines voulaient des robes pour un mariage civil. J'ai commencé comme ça. Et puis je me suis mise à faire des robes plus travaillées. La crise m'a permis de me poser et savoir ce que je voulais vraiment faire». Durant le confinement, elle a même dessiné des robes sur la base de trois mots-clés proposés par les clientes: «Pour certaines, je tombais exactement sur la robe souhaitée, sans même les connaître !»

Pas de froufrous

Mais la passion d'Anne-Sophie Villard n'est pas récente. Depuis toujours, elle se plaît à acheter des magazines de mariage et regarder les robes: «Je crois que me lancer dans les robes de mariées aujourd'hui, c'est la suite logique.» Elle confectionne surtout des robes au style romantique, intemporel, bohème mais simple. Pas de grands froufrous. En moyenne, il faut compter 40h de travail sur une robe et environ 3’500 francs pour le sur-mesure. Un investissement normal pour de nombreux couples car le mariage a toujours la cote: «Le marché n'est pas immense à Genève, mais j'ai des clientes qui viennent de loin. Nous sommes peu de créatrices et créateurs en Suisse». 

Mariage en vue

Anne Sophie Villard va d’ailleurs elle même se marier, en 2023 avec sa compagne. En plus de celle achetée, elle a créé sa robe. Ou plutôt ses robes, car trois ou quatre sont déjà en cours: «Je vais devoir choisir laquelle porter !» précise-t'elle en riant.