Le kiosque des Bastions rouvre après 6 mois de travaux

Le kiosque des Bastions rouvre ses portes: après 6 mois de travaux, l’établissement est à nouveau accessible aux Genevois. Les nouveaux tenanciers proposent une carte de brasserie, des afterworks et des brunchs.

Tous les Genevois le connaissent: le kiosque des Bastions et sa terrasse, les jeux d’échec à proximité, et les lustres qui brillent à travers les vitres de l’établissement. L’endroit avait tout pour taper dans l’œil des nouveaux exploitants: « Tout est parti d’un coup de cœur: étant enfant je venais avec mes parents au parc des Bastions, j’ai toujours été subjugué par cet espace» raconte Olivier Plan, co-directeur du Kiosque des Bastions.

Des plats de brasserie avec un twist moderne

Olivier Plan et Julien Colas se sont associés à Jean-François Schlemmer, l’exploitant de l’endroit depuis une vingtaine d’années. Ensemble, ils souhaitent donner un nouveau souffle à l’établissement. «Nous sommes sur une brasserie traditionnelle qui propose une cuisine 7 jours sur 7 avec des plats qui sont rassurants, des plats de brasserie, avec un léger twist un peu moderne. Mais surtout on a apporté une nouveauté dans ce restaurant, c’est la mixologie: on propose 300 gins différents à la carte. Et on a aussi un superbe brunch le dimanche» détaille Julien Colas, co-directeur de l’établissement.

Respecter l’esprit des lieux

Le kiosque des Bastions est un monument historique, construit entre 1881 et 1882. Il a connu plusieurs vies avant de rouvrir aujourd’hui, après des travaux de rénovation et de mise aux normes: «Le défi majeur c’était surtout de laisser son âme au site, sans dénaturer l’idée de départ. C’était un kiosque à musique qui devait retrouver ses lettres de noblesse, et il fallait trouver les tons, les couleurs, les matériaux, qui font en sorte que ça crée un vrai changement sans dénaturer l’espace» explique Olivier Plan.

Les promeneurs peuvent retrouver dès aujourd’hui le kiosque, sa rotonde, et tous les détails qui font le charme du lieu, comme les lyres stylisées au sommet des colonnes, subtil rappel du passé de l’endroit, qui accueillait autrefois des concerts en plein air.