Genève

Anne Emery-Torracinta tire les leçons du refus de la réforme CO22

16.05.2022 20h11 Rédaction

AET

Au niveau des votations cantonales, le peuple avait à se prononcer sur une réforme du cycle d’orientation. Le texte a été refusé de justesse par 50,83% des Genevois. 1700 voix ont séparé le oui du non.

La conseillère d'État en charge de l'instruction publique, Anne Emery-Torracinta, tire les leçons du refus de la réforme CO22 avec une première réaction: «Je regrette infiniment, notamment pour les élèves». En évoquant des causes multiples à ce refus telles que la sortie récente de la pandémie, la guerre en Ukraine ou encore l’absence de votation d’un budget, la conseillère d'État dresse un constat: «Le climat ambiant n’est pas propice aux innovations quelles qu’elles soient.»

Pas de regrets 

Anne Emery-Torracinta affirme ne pas avoir de regrets. «Comment faire plus?», ajoute-t-elle en précisant qu'il y a eu un mélange d’acteurs du système d'éducation dans tous les groupes de travail pour que la réalité du terrain y soit intégrée. La cheffe de l'Instruction publique souligne tout de même une évolution positive: «Les choses vont dans le bon sens, mais il faudra encore un peu de temps, peut-être».

L’échec d’une ministre? 

La conseillère d'Etat ne croit pas au «vote sanction» que certains décrivent, avec cette réforme à quelques mois des élections cantonales. À la question de savoir que fait-on à présent avec le cycle d'orientation, Anne Emery-Torracinta précise qu'il faudra poursuivre le travail de différenciation pédagogique, notamment pour les élèves en décrochement scolaires.