Frédérique Perler, maire, mère, grand-mère
Maire de Genève jusqu’au 31 mai prochain et cheffe du Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité, Frédérique Perler fait le bilan. Extraits de son grand entretien.
«Le virus de la politique est venu quand j’avais 27, 28 ans. Mon mari, qui était au conseil municipal, m’a poussé à faire de la politique parlementaire.» Puis vint le moment de diriger: «Madame Alder ne se représentant pas, j’ai eu envie de donner encore plus à la population genevoise.»
C’est l’une des priorités de Frédérique Perler: développer les axes cyclables. «Nous avons fait un certain nombre de pas pour les pistes cyclables. Mais ce n’est pas suffisant. La voiture? J’espère que cela sera terminé très bientôt au centre-ville.»
Terrasses fermées plus tôt («nous avons adopté les mêmes horaires que la Suisse»), Madame Perler a-t-elle le sens de la fête? «J’aime la fête, le fait de s’arrêter dans l’espace public, de rencontrer les gens. C’est plaisanter, s’amuser, mais pas forcément boire beaucoup et faire du bruit.»
Sa collègue Fabienne Fischer a débauché Ether Mamarbachi comme conseillère com'. Elle, s'est adressée à Marc Moulin, ancien de la TdG. «Ce n'était pas prémédité. Le hasard s'est fait autour d'une rencontre. Je l'ai observé et ça a fait "tilt". Bien sûr, nous recherchons des spécialistes en communication, mais c'est toujours bien d'être avec des gens qui ont une expérience journalistique.»