Genève

Des micro-territoires pour rassembler les Onésiens

02.06.2022 17h06 Julie Zaugg

structure Le spot de plage avec brumisateur, imaginé et construit par les étudiants du Laboratoire ALICE de l'EPFL.

Repenser les espaces extérieurs dans un contexte de transition écologique, grâce à des aménagements éphémères. C’est le projet Onex micro-territoires. Plusieurs structures en bois ont été installées dans la commune avec un objectif : rassembler les onésiennes et onésiens et leur amener un peu de fraîcheur. 

Promenade à travers Onex ce matin. La commune et le canton étaient réunis pour une visite guidée des nouveaux micro-territoires urbains. Des points de rencontres et d’activités prenant la forme de promontoire en bois, de potager en forme de fleur ou encore de fontaine XXL. «L'idée de ces aménagement c'est d'attirer l'attention de la population sur ces magnifiques espaces. On a des endroits où l'on peut ici profiter naturellement de la fraîcheur», explique Maryam Yunus Ebener, conseillère administrative.  

Plusieurs installations voient le jour à Onex dans cadre de ce projet en collaboration avec le laboratoire Alice de l’EPFL, une association et un bureau d’architectes. Objectif, créer des espaces partagés et ramener ainsi de la convivialité au bas des immeubles onésiens. Pour ce faire 39 places de parc ont été condamnées et compensées dans des parkings d’établissements scolaires alentour.  

Structures éphémères... ou pas

Les structures sur l’avenue des Grandes Communes ne seront, elles, présentes que le temps d’un été. Construites par les étudiants du laboratoire Alice de l’EPFL, c’est aujourd’hui l’aboutissement d’un travail d’arrache-pied et de longues heures de labeur pour que tout fonctionne. Comme ici avec ce portique avec brumisateur intégré qui offre deux à trois degrès de moins aux passants.

«On les a vu travailler comme des fous, mais aussi avec beaucoup de bonheur: du travail à la main, collectif, dehors... qui crée de la solidarité, des amitiés et une manière de travailler très différente et en dehors de l'ordinateur!», détaille Daniel Zamarbide, co-directeur du laboratoire Alice. 

Les citoyens amenés à donner leur opinion

Quant au risque de grogne ou de nuisances autour de ces structures, Maryam Yunus Ebener assure que la commune sera présente pour assurer le bon déroulement du projet et instaurer un dialogue si néecessaire. Des boites à idée sonts disponibles pour permettre aux citoyens de donner leur avis sur ces micro-territoires.

Le projet, mené sur trois ans, est amené à se renouveler dans la forme des infrastructures. Coût total, 400 000 francs environ, répartis entre commune et canton.