Une Genevoise se démène pour la protection hygiénique en Tanzanie
Du haut de ses 23 ans, Aurélie Monnier a déjà crée une structure pour redistribuer les invendus aux étudiants de son université. Elle se lance désormais dans le développement d’une entreprise sociale à plus de 6000 km de chez elle.
La genevoise se démène pour mettre sur pied une filière de fabrication de protection hygiénique en Tanzanie. C’est à Iringa, qu’Aurélie Monnier a monté sa petite entreprise sociale. Avec une ONG locale, elle s’apprête à former 14 jeunes filles à la fabrication des serviettes hygiéniques lavables en coton.
Un enjeu de santé publique
Dans les villages, les femmes ont difficilement accès à des protection menstruelles. Avec son association, elle prévoit d’en distribuer 7500 auprès de 1500 jeunes filles. Mais son projet va plus loin. Les participantes reçoivent en plus une formation d’«auto-entrepreneur».
L’entrepreneuriat justement, c’est la filière d’étude de la Genevoise à la HES du Valais. Un modèle unique basée exclusivement sur la pratique. Un moyen pour elle de faire avancer les choses concrètement.
Une campagne de levée de fonds est en cours encore pour quelques heures. Aurélie a déjà réussi a réunir 20’000 francs pour son projet baptisé «Karibu Pads». Il lui manque encore environ 3’000 francs pour atteindre tous les objectifs qu’elles s’est fixés.