Genève

L'avocat des taxis dénonce un accord qui «ne tient pas la route»

23.06.2022 19h31 Rédaction

Jacques Roulet

Me Jacques Roulet dénonce une attente trop longue et un accord qui ne tient pas la route. L'avocat craint la décision finale du Conseil d'Etat genevois.

«Il faut essayer de comprendre ce qu'il se passe» lance d'abord Me Jacques Roulet. Selon lui, une «concurrence déloyale depuis l'arrivée d'Uber à Genève en 2014». L'affaire et le conflit autour des taxis et d'Uber a récemment pris de l'ampleur avec un accord signé avec l'Etat permettant à Uber de continuer à opérer sous certaines conditions, notamment celle d'accorder le statut de salarié à ses employés. Un leurre, pour Me Jacques Roulet qui rétorque: «lorsque l’on joue dans la même cour, il faut jouer avec les mêmes règles.»

«Le chauffeur Uber ne serait salarié que le court instant où il reçoit la course et l'exécute [...] c'est une manière particulière de faire, qui ne respecte pas ce que le Tribunal fédéral a prononcé»

Demandant par courrier certaines revendications à l'Etat avec le délai du 22 juin, l'avocat des taxis n'a toujours pas obtenu son dû jusqu'à présent: «aucune réponse précise à ce jour». La route de l'épilogue du conflit entre l'Etat, les taxis et la société Uber reste longue.