Genève

Affaire Perler: «La ligne rouge a été dépassée»

29.06.2022 19h24 Rédaction

Le Centre a demandé au Conseil d’État d'ouvrir une procédure disciplinaire à l’encontre de Frédérique Perler. Alain Miserez, Président du Centre en Ville de Genève, parle d’une «position consternante».

«Le Centre a tempéré la situation, comparé au PLR et l’UDC, en demandant des éclaircissements. Le Conseil administratif a tenté une transparence opaque et les explications de Madame Perler dans sa lettre ne nous convainquent pas», explique Alain Miserez. Ce dernier, s’interroge sur la mise en place d’un magistrat et surtout son financement, alors que la Ville a annoncé que les contribuables n’auraient pas à payer les dégâts aux Pâquis.

Une session extraordinaire du Conseil municipal aura lieu le 5 juillet prochain pour discuter de la motion déposée par Alain Miserez. «La première chose demandée était le maintien de la plainte pénale. Ça a été balayé par le Conseil administratif, alors que c’était une ligne rouge. Nous demandons également des explications par rapport à cette problématique. La liberté d’opinion doit être respectée, mais on ne doit pas la sacrifier sur l’autel de l’ordre public.

«La goutte d’eau qui fait déborder le vase»

Alain Miserez a également demandé, dans une lettre écrite, à Mauro Poggia d’ouvrir une procédure disciplinaire. «Le respect de la loi est nécessaire pour le vivre-ensemble. On a assisté à des désobéissances civiles, de l’argent donné à Extinction Rebellion, et maintenant, une validation ou non, à des associations pour dégrapper du béton à Genève. C’est quoi la prochaine étape?»

Le président du Centre en Ville de Genève demande au Conseil d’État d’ouvrir une procédure au plus vite et de faire jouer l’article 97 de la loi sur l’administration des communes. «Mais il est beaucoup trop tôt pour demander quelque chose de la part de cette procédure.» Le Centre refuse de se positionner en faveur de la démission de Frédérique Perler.