Les taxis promettent d'autres actions de blocage

Les taxis genevois ne désarment pas. Ils portent toujours les mêmes revendications depuis le début de l’été à savoir que Uber ne puisse exercer sans avoir payé tous les arriérés de cotisations que la société doit à ses chauffeurs. Ils dénoncent une concurrence déloyale et promettent de durcir leurs actions.

Les fédérations des taxis genevois qui représentent près de 1000 chauffeurs ont exposé leurs revendications, inchangées, sous les fenêtres du département de l’économie. L’occasion de montrer que l’été n’a pas effacé leur mécontentement. "Cela fait huit ans que Uber travaille sur Genève en toute impunité, il est temps qu'il soit mis en règle" dénonce Sophie Massarotto, présidente association des taxis de service public.

Un dossier qui s’enlise dans le temps.

Uber est accusé de jouer la montre via une société écran MITC, peu favorable à ses employés. Pour les taxis, le département de Fabienne Fischer se noie dans un dossier épineux. Ils promettent de nouvelles manifestations d’ici la fin août, et une mobilisation jusqu’à Bruxelles en septembre qui pourrait ensuite  réunir les taxis européens à Genève.

De nouveaux blocages sont possibles en ville ces prochains jours, l’action des taxis reste à définir, mais la détermination est intacte.