«La juge confirme que j’ai dit la vérité»
Le rapport de l’ex-juge Christine Junod sur l’action militante de dégrappage du bitume aux Pâquis le 22 juin a été publié aujourd’hui. Pointée du doigt par la droite du municipal de la Ville de Genève, Frédérique Perler réagit avec soulagement à sa publication.
Le Conseil administratif annonce, dans le sillage du rapport de l'ex-juge, vouloir amender les deux associations concernées, soit actif-trafiC et Survap. Elles devront également rembourser les montants dépensés dans les travaux de restauration de la chaussée.
«J’ai dit la vérité à la population»
Frédérique Perler qui est, depuis le début de cette affaire, soupçonnée de complicité avec les associations concernées, se voit aujourd’hui «blanchie», dit-elle, sur la base de ce rapport. «La juge confirme que j’ai dit la vérité à la population genevoise dans mon communiqué du début de l’été. Je n’ai pas eu de complicité avec ces associations ni aucun contact direct avec elles», a déclaré à Léman Bleu TV la conseillère administrative en charge de l’aménagement.
Un rapport qui confirme sa «bonne foi et son intégrité»
Le 29 juin dernier, La magistrate verte a reconnu avoir commis «une erreur d’appréciation» et n’avoir pas mesuré «l’impact» de cette action militante. Frédéric Perler avait même présenté ses excuses. Selon la verte, ce rapport confirme aujourd’hui sa « bonne foi et son intégrité ». La Conseillère administrative poursuit : «la juge estime que les associations étaient conscientes de ce qu’elles faisaient, à savoir qu’elles ne disposaient pas d’autorisations formelles.»
«Je m’engage à l’avenir à limiter ce genre de risque»
Frédérique Perler annonce également certains ajustements dans le fonctionnement de son département. Fonctionnement vertement critiqué par la droite sur la base de l’enquête réalisée par l’ex-juge Junod. «Je m’engage à l’avenir à limiter ce genre de risque en consolidant toutes les directives et procédures à l’intérieur de mon département», a conclu la conseillère administrative en ville de Genève.
La publication de ce rapport ne signifie pas la fin de cette affaire. Le canton et la justice doivent prochainement se prononcer.