Genève

La gauche radicale présente un duo pour le Conseil d'Etat genevois

20.09.2022 16h06 Pablo Sanchez / ATS

SUISSE ELECTIONS CANTONALES GENEVE 2023 SUISSE ELECTIONS CANTONALES GENEVE 2023

La coalition Ensemble à gauche a annoncé mardi présenter un duo pour l'élection au Conseil d'Etat du printemps prochain.

La militante féministe Françoise Nyffeler et le jeune activiste pour le climat Teo Frei défendront les couleurs de la gauche radicale à ce scrutin, sans trop d'illusion toutefois. Car l'essentiel, aux yeux d'Ensemble à gauche, sera de conserver une députation au Grand Conseil, pas d'envoyer un représentant au gouvernement.

La campagne pour le Conseil d'Etat va servir à transmettre notre programme et nos idées, a expliqué devant les médias Teo Frei, 24 ans. Grâce à cette visibilité, Ensemble à gauche espère atteindre le quorum à l'élection au Grand Conseil, qui se tiendra le même jour que le premier tour de l'élection de l'exécutif, le 2 avril 2023.

Des représentants des trois composantes d'Ensemble à gauche ambitionnent de siéger au Parlement cantonal. Le Parti du Travail lance dans la course 14 candidats, solidaritéS présente 20 candidats et la DAL (Défense des aînés, des locataires, de l'emploi et du social), de son côté, a inscrit huit noms sur la liste commune.

Fin des guerres de clans

Ensemble à gauche aborde cette campagne électorale en affirmant avoir retrouvé une unité. Le mouvement a en effet longtemps été déchiré entre différents courants et une guerre de personnes. Depuis le départ de certains militants, qui ont fondé le parti Résistons, le climat au sein de la coalition s'est apparemment apaisé.

"Nous avons rompu avec un type de fonctionnement délétère qui nous a valu de nombreuses dissensions", a relevé Jocelyne Haller, de solidaritéS. Avant, il y avait "un boys band dominant avec qui il était très difficile de travailler et nous ne voulons plus de ça", a ajouté Françoise Nyffeler.

Pour les membres d'Ensemble à gauche, il est inenvisageable que "Résistons" rejoigne la coalition pour les élections. Il est aussi hors de question, pour eux, que le nouveau parti utilise le nom Ensemble à gauche dans sa campagne. Une récente décision de justice le lui a d'ailleurs interdit, a relevé Christian Zaugg, de la DAL.