L'éco-crèche de Plan-les-Ouates menacée
L’appel au secours de l’éco-crèche de Plan-les-Ouates en mal de financement pour mener à bien sa mission. L’entrée en vigueur du salaire minimum pèse dans les comptes de cette structure qui ne touche aucune subvention, sa survie est menacée.
L’association Education Durable, l’éco-crèche de Plan-les-Ouates depuis 2019 pourrait bientôt cesser ses activités. Une structure ouverte uniquement le matin parce qu’elle ne dispose pas des aménagements nécessaires pour une ouverture à la journée. Elle n’est donc pas subventionnée, et l’entrée en vigueur du salaire minimum a plombé ses comptes. "Dans les crèches ordinaires, les parents payent une partie des charges, chez nous, ils payent la totalité des charges" précise Viktorie Škvarková, directrice et fondatrice de l’Éco-crèche en forêt.
Objectif : Une ouverture à la journée.
Contrairement à sa sœur jumelle de Dardagny qui est subventionnée par la ville de Genève, l’éco-crèche de Plan-les-Ouates n’a pas la même marge de manoeuvre. La crèche a entamé des démarches pour ouvrir toute la journée et ainsi augmenter son budget. "On a reçu l'argent pour financer notre roulotte pour la sieste des petits ce qui nous permettrait d'être ouvert à la journée, mais cela risque d'être trop tard" s'inquiète Viktorie Škvarková.
Dernier espoir, le Grand Conseil qui devrait traiter la semaine prochaine une motion déposée par les verts pour soutenir les crèches en pleine nature dans un contexte de pénurie énergétique et d’éco-responsabilité. L'éco-crèche de Plan-les-Ouates cherche un soutien politique ou la générosité d'une fondation pour tenir au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire.