Genève

Me Anne Meier: «Nous attendons de l'Etat qu'il joue son rôle»

11.10.2022 19h23 Rédaction

Me Meier

Les chauffeurs Uber sont mécontents de leurs conditions de travail. L'avocate de certains d'entre eux demande plus de fermeté de la part de l'Etat de Genève.

Me Anne Meier débute par expliquer que ses clients viennent la voir en lui disant que l'accord qui est dans les tuyaux ne leur permet pas d'être rémunérés dignement. «Ils sont payés au lance-pierre», lance-t-elle en précisant que de nombreux points liés aux arriérés de salaires, aux indemnités et charges sociales doivent être résolus.

«Nous attendons de l'Etat qu'il joue son rôle d'Etat» – Me Anne Meier

L'avocate attend que l'affaire soit réglée par un acteur, l'Etat de Genève: «Nous attendons de l'Etat qu'il joue son rôle». Quel est ce rôle? Me Anne Meier voit une réponse claire à cette question. Pour elle, il s'agit d'«exécuter la décision du Tribunal fédéral» qui confirme qu'actuellement Uber ne respecte pas la loi.

Un manque de transparence évoqué

Certains chauffeurs Uber seraient dans l'incompréhension, au point de ne plus savoir à quoi ils peuvent prétendre. «Mes clients ont l'impression que personne n'a été transparent avec eux», explique Me Anne Meier qui s'étonne du déroulé de cette affaire: «On laisse Uber proposer des choses, alors que c'est à l'Etat de faire respecter la loi».