Genève

TPG: seulement un bus sur quatre en ville

12.10.2022 07h20 Rédaction

SUISSE GREVE PERSONNEL TPG SUISSE GREVE PERSONNEL TPG

Le mouvement a réuni environ 400 personnes sur les différents sites mercredi matin, note le Syndicat du personnel des transports (SEV). Le service minimum est déployé, mais l'opérateur recommande de préférer le Léman Express. Suivez notre direct.

Annoncée il y a quelques jours, la grève des TPG a commencé ce mercredi matin à 4h00. On compterait, selon Transfair et le SEV, entre 150 et 200 grévistes à Bachet, entre 80 et 100 à la Jonction et environ 70 à En Chardon. Pour rappel, ils demandent l'indexation entière du renchérissement depuis le début de l'année.

Le service minimum a commencé à être déployé vers 6h00. Plus de 200 véhicules circulent actuellement. Si les lignes régionales et transfrontalières circulent normalement, les lignes urbaines sont touchées directement. Seulement un bus sur quatre peut circuler, annonce l'opérateur. Les lignes 23, 50, 54, 56, 62, 86 E+ et G+ ne circulent pas. Les lignes importantes, comme la D et la F, roulent normalement. Des surcharges sont observées dans les tramways.

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Des bus stationnés en ville

130 véhicules ont été parqués cette nuit sur des voies de bus en ville, notamment sur l'avenue Vibert. Des agents de sécurité les ont surveillés cette nuit, avant qu'ils ne soient pris en charge par des conducteurs ce matin. Les syndicats dénoncent les moyens mis en œuvre par les TPG pour la réussite du service minimum. «Des mesures ont bien été prises pour assurer la sécurité de nos conducteurs et de nos conductrices», répond de son côté la compagnie.

Aurélie Lelong, syndicaliste, déplore ces bus stationnés en ville

Une manifestation cet après-midi

Un numéro vert a été mis en place au 0 800 858 900. Les TPG recommandent de privilégier la mobilité douce, le télétravail, ou de prendre le Léman Express. La manifestation de la fonction publique, attendue dès 16h30, pourrait compliquer la situation. 

«Je suis d’accord sur les revendications, mais je pense aux personnes qui n’ont pas d’autre choix que de prendre les transports publics», explique Joe Foti, conducteur TPG