Genève

Genève au rythme du boogie woogie pour la Coupe du Monde 2022

15.10.2022 17h34 Julie Zaugg

boogie woogie

Ce week-end se tenait la Coupe du Monde de boogie woogie. Les participants sont venus en nombre pour performer dans la salle du Pommier au Grand Saconnex. Nous avons suivi des genevois lors de ce concours au rythme effréné. 

Derrière ces pas de danse, les compétiteurs genevois de la Coupe du monde de Boogie Woogie. L’évènement se déroulait ce samedi au Grand-Saconnex, avec  une centaine de danseurs venus de 12 pays différents. Cette danse de couple inspirée du swing et datant des années 30 a en effet bien des adeptes de part le globe. 

Pour Louise et Nathan, du club genevois BC Swing, l’heure est encore à l’échauffement, sous l’œil attentif de l’un des coachs. « Ils ne connaissent pas en avance la musique sur laquelle ils vont danser. Alors il s'agit au moins de répéter la technique et les acorbaties!» détaille Gianni Cremonese. 

Pas de boogie woogie avant midi

Il est presque midi. La dizaine de juges internationaux est en place. Dans la salle du Pommier les premiers couples se préparent à l’épreuve de Boogie lent. Deux duo s’affrontent chaque fois durant deux minutes. Avec comme maîtres mots L’improvisation et la spontanéité, tout en gardant à l’esprits les critères bien précis du jury

«Le premier et le plus important des critères, c’est la partie technique: c’est là que l’on juge les mouvements de pieds, le guidage, l’harmonie et la performance de danse. Ensuite nous avons les figures ; on note ce que le couple a préparé, l’originalité, la qualité d’exécution.  Puis la musicalité, c’est aussi un point important en Boogie Woogie, c’est-à-dire comment le couple adapte sa danse à la musique ainsi que les acrobaties.» explique Zoriana Dulibeaud, juge internationale.

Technicité, endurance et complicité

Louise et Nathan, en couple à la ville et sur le parquet, danse ensemble depuis près de 10 ans. Ils n’en sont pas à leur première compétition et pourtant avec un petit trac qu’ils se lancent dans leur boogie. Ils ressortent mitigés de la première performance mais comptent bien se reprendre pour la deuxième épreuve, plus rythmée. 

Pour ce boogie rapide, place d’abord aux juniors. Leonardo et Valentina, 14 ans, sont frères et sœurs et partagent cette même passion. Plus loin les adultes répètent leurs pas avant leur passage. Cette danse sportive demande plusieurs heures d’entraînement par semaine pour les compétiteurs. Elle implique aussi une certaine complicité sur scène… et ne pas trop se prendre au sérieux, pour profiter au maximum. 

«On s'en est bien sortis, on a mis les figures que l'on voulait mettre, cool !», se réjouit Louise Dafflon, « Même si ce n'était pas notre musique préférée..!» rajoute son partenaire. Pas d’enjeu majeur pour cette Coupe du Monde 2022. Mais l’année prochaine, c’est bien le titre de Champion du Monde qui sera disputé dans cette salle du pommier…