Genève

Heurts entre supporters après un match aux Vernets

16.10.2022 00h17 Julie Zaugg

Vernets La police est intervenue rapidement devant le restaurant le Primes.

Des heurts ont éclaté ce samedi soir, peu après 22 heures autour de la patinoire des Vernets. Après un match où s'affrontaient le Genève-Servette Hockey Club et l'EHC Kloten, et une victoire 5-0 des Grenat, une altercation s'est produite aux abords du bar-restaurant Le Prime&Co.

Ce samedi soir, une vingtaine d'individus vêtus de noir, la plupart cagoulés, identifiés comme des ultras de football de la Section Grenat, ont foncé sur des supporters de hockey (des Irreductibles Grenat; ndlr) après un match. Dès lors tombe une pluie de coups. Certains supporters de foot ont pénétré dans le hall du bâtiment où se trouve le Prime&Co et ont asséné des coups à certaines personnes ou dans du matériel. 

Repoussés au gaz lacrymogène

Au dehors, la police est rapidement intervenue. Dans la cohue générale, du gaz au poivre a été utilisé pour repousser les différents supporters, mêlés au dehors à des spectateurs venus se restaurer -notamment des familles avec enfants. Plusieurs personnes se sont vues aspergées de spray et ont souffert de brûlures au visage. 

L'incident a cependant été vite maîtrisé. Contacté, le GSHC ne fait aucun commentaire sur cet évènement et indique regretter les faits. Il déplore par ailleurs que les familles présentes ce soir aient dû subir cela et pourrait envisager de renforcer ses mesures de sécurité pour les matchs à venir.

Enquête en cours

L'entité regroupant les deux clubs a, elle, réagi ce dimanche dans un communiqué: «L’ensemble du Groupe Grenat condamne fermement les incidents entre supporters genevois en marge de la rencontre de National League aux Vernets samedi soir. Ces agissements sont le fait d’une minorité de personnes et discréditent la majorité des supporters Grenat.»

Pour rappel, des heurts similaires s'étaient déjà produits en début de saison. La police cantonale, via son porte-parole Alexandre Brahier, constate en effet des provocations régulières entre ces groupes d'ultras. Aucune interpellation n'a eu lieu ce samedi soir mais la police indique qu'une enquête menée par sa brigade de recherche est en cours.