Genève

Accusé à tort et licencié, un éducateur gagne en justice

27.10.2022 17h35 Rédaction

DIP

Le Temps révèle l'histoire d'un collaborateur du département de l'instruction publique (DIP) accusé à tort puis licencié. L'affaire porte sur des soupçons d'agressions sexuelles sur mineur dont la procédure pénale a été classée sans suite. Selon la justice, l'homme a été congédié par l'État de façon "arbitraire".

Les fausses accusations font des ravages. Un collaborateur du DIP, assistant à l'intégration sociale, accompagnait les élèves à mobilité réduite. Le 15 octobre 2021, l'homme est arrêté par la police et placé en détention provisoire pendant trois semaines, suite à des soupçons d’agressions sexuelles sur un élève. L'État le suspend.

Mais alors que la procédure pénale n'a pas livré ses conclusions, l'éducateur est licencié par le DIP pour la fin janvier 2022. À l'été de la même année, l'homme est innocenté et la procédure pénale classée. 

L'ancien collaborateur, défendu par Me Laïla Batou, saisit la Chambre adminstrative de la Cour de justice et attaque l'État. Il obtient gain de cause, voit son licenciement qualitifé d'"arbitraire" par les juges et reçoit, à titre de dédommagement, deux mois de salaire brut et un montant de 500 francs à la charge de l'État. 

Contacté par Le Temps, le DIP n'a pas commenté.