Genève

«C’est une demi-revalorisation»

03.11.2022 17h56 Denis PALMA

rédaction

Autre mouvement contestataire, celui des assistantes en soins et santé communautaire qui se battent pour obtenir une revalorisation de leur métier. Malgré un pas du Conseil d’État dans leur sens, elles maintiennent leur préavis de grève. 

«Nous avons beaucoup plus de responsabilités»

Laurentina est assistante en soins de santé communautaires à L’IMAD depuis près de 15 ans. Depuis 2017, la confédération lui impose de nouvelles tâches. «Nous avons beaucoup plus de responsabilités et de travail car la nouvelle ordonnance fédérale nous octroie de nouvelles compétentes en soins palliatifs avec l’accompagnement des personnes en fin de vie. Nous devons être capables de gérer les situations en cas de crise. Nous devons aussi prendre en charge l’administration de traitements par voie veineuse», explique Laurentina Terencio Vais. 

Une classe supplémentaire accordée 

Malgré cette charge de travail supplémentaire, leur salaire lui n’a pas été réévalué, bloqué en classe 10, dénonce le syndicat des services publics. Hier, le Conseil d’État leur a accordé une classe supplémentaire dans l’échelle des traitements des fonctionnaires. Insuffisant, estime le SSP. «Chez les ASSC, il y a un certain ras-le-bol. On leur avait promis une revalorisation pour décembre de l’année passée, elle n’arrive qu’aujourd’hui et c’est une demi-revalorisation. Nous remarquons que le Conseil d’État ne répond pas à la demande des ASSC qui est une revalorisation d’au moins deux classes et la garantie d’un droit de pratique donc la reconnaissance de leur métier», constate le secrétaire syndical du SSP Quentin Stauffer.  

Préavis de Grève maintenu 

Le Combat se poursuit donc pour les assistantes en soins de santé communautaire. Elles maintiennent leur préavis de Grève prévue le 23 novembre.