Dans les crèches, les places sont chères

La crèche Monique Bauer-Lagier a été inaugurée ce matin dans le quartier des Charmilles. Une ouverture en pleine crise de la petite enfance: La demande est forte et la ville peine à rattraper son retard. 

Pedro a 11 mois et est pensionnaire de la crèche Monique Bauer-Lagier aux Charmilles. Comme 39 autres bébés, il profite d’installations toutes neuves. Pourtant, Pedro est chanceux: à Genève, 40% des enfants disposent d’une place en crèches. Ce n’est qu’une moyenne: les places manquent sur la rive gauche. Un retard que Christina Kistsos veut rattraper.

Pourtant, la colère gronde. En septembre dernier, un collectif de parents ont manifesté dans Genève, pour exprimer leur ras-le-bol. Selon la Cour des comptes, il manquerait plus de 1’000 places.

Des propositions politiques

L’UDC pointe le manque d’ambition de la ville de Genève. Le parti a lancé une initiative cantonale pour aider à hauteur de 30’000 francs par an, les parents sans activité qui garderait leur enfant.

Au niveau fédéral, le Parti socialiste a fait des crèches son cheval de bataille. Une initiative a été lancée, promettant une place par enfant et la prise en charge, à deux-tiers des coûts, par la confédération.