Movember: ce mois consacré au cancer de la prostate

Movember: ce mois de novembre consacré au cancer de la prostate et du testicule. Le cancer le plus fréquent (16%) en Suisse et le plus mortel (8%) chez l’homme, mais qui peut largement être guéri s’il est pris à temps. C’est le cas de Jean-Pierre. Ce patient, opéré il y a une quinzaine d’années aux Grangettes. Hirslanden Clinique des Grangettes s’est lancée récemment dans différentes techniques et traitements pour éviter la chimiothérapie aux patients. 

À 65 ans, Jean-Pierre peut aujourd’hui pleinement profiter de la vie. Ce patient a été guéri du cancer il y a une quinzaine d’année. Après un banal contrôle avec son médecin, il apprend la triste nouvelle. Une tumeur maligne de la prostate.  

«J'ai découvert ça, un peu par hasard, grâce à un reportage»

Suite à un sujet diffusé 9 mois avant la découverte de sa maladie, ce patient de 49 ans à l'époque souhaite faire une prise de sang. C'est à ce moment-là qu'il découvre une tumeur aggressive et maligne au niveau de la prostate. Le cancer de la prostate concerne 16 pourcents des cancers dépistés chaque année en suisse. À Genève, près d’un homme sur huit y sera confronté dans sa vie. La mortalité est en baisse, mais s’élève à près de 8% des décès dus à des cancers.

Une console Da Vinci pour épauler les chirurgiens

Pour poser le diagnostic une prise de sang est nécessaire suivi parfois d’une IRM. Dans cette clinique, un regroupement de spécialistes a été créé afin de mettre en place une prise en charge individualisée. Elle propose aussi de nouveaux traitements et techniques opératoires. C’est grâce à ce robot chirurgien du nom de Da Vinci que cette opération délicate devient possible. 

«Aujourd'hui, pour moi, c'est de l'histoire ancienne»

Pris en charge rapidement, les taux de rémission sont encourageants. Grâce à un dépistage rapide et immédiat, Jean-Pierre a encore de belles années devant lui. Malgré ces évolutions, chaque année, en Suisse, 6'000 à 7'000 hommes sont diagnostiqués du cancer de la prostate.