Genève

À Berne, l’année électorale est lancée

07.12.2022 20h20 Rédaction

Après l’élection d’Élisabeth Baume-Schneider et d’Albert Rösti, place à l’élection du parlement et du prochain gouvernement. À un an jour pour jour, la campagne bat déjà son plein.

Dans un an, le conseiller aux États (PS) Carlo Sommaruga mettra son siège en jeu. Pourtant, le sénateur semble confiant: «Je crois que la population est sensible au discours que je mène et que nous menons au Parti Socialiste. C’est surtout le pouvoir d’achat qui est un problème pour les personnes âgées, les classes moyennes et populaires. (…) Mais cela va être une année difficile, du côté de la droite, on ne veut pas faire d’efforts pour venir en aide à ces personnes.»

La conseillère nationale (PLR) Simone de Montmollin rappelle que «la politique genevoise n’est pas exclusivement une politique de gauche. Elle a des enjeux importants dans de nombreux domaines, y compris la fiscalité. Et je suis obligée de constater que sur la question qui nous occupe actuellement, l’objet sur la fiscalité des grandes entreprises, le PS était pour une répartition 50/50, alors que les cantons devraient être dotés de ses 75% de revenus si l’on veut aider une partie de la population.» 

«Sur les questions fiscales, le peuple m’a toujours donné raison, répond Carlo Sommaruga. Il y a une position qui a été exprimée lors des votations sur les référendums qui montre une vision progressiste et qui veut une plus grande justice fiscale.» «Nous avons une vision peut-être plus élitiste, mais plus responsable, scande Simone de Montmollin. Nous devons pouvoir aider là où c’est essentiel et pas de manière systématique.»

Le ticket Sommaruga-Mazzone se présentera à nouveau en décembre 2023. Simone de Montmollin espère, elle, «un souffle de fraîcheur pour Genève et voir un changement lors des prochaines élections.»