Les sapins locaux ont la cote

Vous serez très nombreux à aller acheter votre sapin si ce n’est déjà fait, ce week-end. Près de 50% des sapins vendus en Suisse sont importés. Si l’offre est abondante sur les places ou aux abords des supermarchés, vous pouvez aussi jouer la carte locale. A Genève, trois producteurs proposent des sapins GRTA.

Du sapin bio, écolo et local, on en trouve, un peu, du côté de Meinier. Face aux Voirons, on vient choisir son arbre sur pied et on le coupe sur place. Ils sont de plus en plus nombreux chaque année à venir se fournir sur place.

Ici, les conifères ont résisté à la canicule estivale, et à la grêle de ce printemps. Ils sont à peine plus chers que les sapins importés. Une production indigène limitée, il n’y en aura pas pour tout le monde. D’autres fermes genevoises en proposent à la vente, de différentes provenances. "De Veyrier, de Fribourg, un peu de France et d'Allemagne en fonction de la qualité que l'on recherche" précise Serge Gonin maraîcher à Puplinge.

Un sapin d’1m75 met en moyenne 10 ans pour atteindre cette taille.

Il faut donc planter à intervalles réguliers. Un marché de niche, qui nécessite de la surface, et qui permet aux agriculteurs de diversifier leur production.

Des sapins locaux pour les particuliers, mais aussi pour les communes. Les deux immenses rois des forêts de la place de Sardaigne à Carouge et de la place du Molard dans les rues basses viennent de Veyrier. Ils seront ensuite valorisés en bois de chauffage pour rester dans le cercle vertueux d’une consommation la plus locale possible.