Genève

Les éducateurs de la Clairière ne décolèrent pas

13.12.2022 18h36 Rafael Pacheco

CLAIRIERE

Troisième journée de mobilisation pour les éducateurs du secteur observation de la Clairière, prison pour mineurs.

Ils dénoncent l’instauration de nouveaux horaires de travail, passant des huit heures habituelles jusqu’ici à onze heures consécutives, contraires selon eux aux intérêts des jeunes détenus. Une entrée en vigueur de ce nouveau régime de travail reste pourtant agendé au 1er janvier 2023.

Mauro Poggia, conseiller d’État en charge du dossier, n’entre pas en matière sur les revendications. Le Syndicat des Services Publics dénonce un manque d’effectif et une qualité de travail vouée à la dégradation. Le SSP s’appuie sur des propos de Marina Richter, spécialiste du travail social en milieu carcéral qui prône une réévaluation externe de ce dossier. Corine Béguelin, secrétaire syndicale, appelle les autorités à revoir leur copie et constate: «Il y a déjà très peu de personnel, si on leur change leurs horaires maintenant comment va-t-on faire tenir ‘’la baraque’’?»