La ville, arrosoir à subventions fumeuses?

Un article publié dans le Temps, exemples à l’appui, relance le débat sur l’octroi d’argent public à des structures aux objectifs brumeux. L’élu Yves Herren monte au front.

La ville de Genève, arrosoir à subvention? La question est un véritable serpent de mer et revient sur la table, alors que le Conseil municipal de la ville a accepté un budget déficitaire de 23 millions de francs. 

«90% des sommes versées le sont pour des associations légitimes», concède le conseiller municipal indépendant et membre des Vert’libéraux Yves Herren. Mais l’élu souhaiterait que l’attribution de sommes à certaines structures soit réévaluée, exemples à l’appui,.

«Expliquer l’anthropocène en alignant trois bâtons, deux cailloux et en se tenant la main pour sentir les éléments, je me demande si c’est d’intérêt public»

Le Temps de citer aussi l’exemple d’une association touchant 153’000 CHF par an, dont le but «favoriser le développement de projets pluridisciplinaires» et certains événements, parfois organisés sur Zoom, «Tea-time sur ton lit d’émotions» font grincer quelques dents.