Genève

Télétravail frontalier: «On trouve enfin une solution claire»

03.01.2023 18h02 Rédaction

Les frontaliers sont désormais autorisés à travailler 40% de leur temps en télétravail. Comment s’adaptent les entreprises genevoises? Le directeur de la Fer Genève, Blaise Matthey, est notre invité.

Fin décembre, un accord a été trouvé entre Suisse et France sur le télétravail. Depuis le 1er janvier, les frontaliers peuvent exercer depuis leur domicile à hauteur de 40%. «C’est un bon accord pour le télétravail dans la zone frontalière, puisque c’est un accord global entre la Suisse et la France, souligne le patron des patrons genevois. On trouve enfin une solution claire, précise, qui permet aux entreprises d’avoir un cadre pérenne, ce que l’on n’avait pas jusque-là.» 

Maintenir le lien avec l’entreprise

Blaise Matthey rappelle que le règlement européen de la sécurité sociale s’applique, bien qu’il soit suspendu jusqu’au 30 juin 2023. Ainsi, en cas de dépassement de 25% du temps de travail, le télétravailleur dépend du régime de sécurité sociale de son pays. Si certains sont critiques sur cet accord, Blaise Matthey relativise: «Je crois qu’au fond, on a trouvé une solution qui correspond aux meilleures pratiques. On sait que deux jours de télétravail permettent de maintenir le lien avec l’entreprise, d’avoir des équipes qui continuent à travailler sur des projets et c’est très important.» Et pour lui, la présence de conventions de télétravail ne pousserait pas les entreprises à la fraude.